Vengeances et Châtiments à Gaza ?
Vengeances et Châtiments à Gaza ?
Les bombardements que subissent les Palestiniens, semblent plus que similaires aux massacres commis en Israël le 7 octobre 2023, par les assassins du Hamas. Les derniers nommés sont pires que des bêtes inhumaines. Israël ne devrait pas donner le reflet de châtiments par rapport à des crimes perpétrés sur son sol. La question se pose effectivement le gouvernement israélien était-il au courant depuis environ une année de plan du Hamas pour perpétrer leurs massacres ?
Le Premier Ministre Israélien
Benyamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël, surnommé « Bibi » par ses partisans, né le 21 octobre 1949 à Tel Aviv, est un homme d’État israélien. Président du Likoud, parti national-conservateur, il est Premier ministre d’Israël de 1996 à 1999, de 2009 à 2021 et à nouveau à partir de 2022. Le procès pour corruption du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui avait été suspendu en même temps que toutes les autres affaires non urgentes après le 7 octobre, reprendra la semaine prochaine. Réalités ou fausses informations ?
Foutaises ou réalités pour quand ?
À la suite de l’expiration de l’état d’urgence que le ministre de la Justice Yariv Levin avait mis en place pour les tribunaux lorsque la guerre avec le Hamas avait commencé. Levin a donné des instructions pour que la plupart des tribunaux reprennent leurs activités normales. La prochaine audience du procès de Netanyahu au tribunal de Jérusalem a été fixé ?
Gaza : une dévastation
L’armée israélienne bombarde sans cesse la bande de Gaza après une nuit de frappes intenses qui ont détruit des centaines de bâtiments selon les secouristes.
La guerre avec le Hamas
La guerre d’Israël contre le groupe terroriste palestinien du Hamas sera considérée comme un échec si tous les otages restants ne sont pas libérés, déclare Noam Tibon, un général de division dans les réserves qui a sauvé son fils et sa famille des terroristes à Nahal Oz.
Tous les autres objectifs passent en second plan, déclare Tibon aux milliers de personnes rassemblées sur la « Place des Otages » à Tel Aviv. « Si nous ne ramenons pas tous les otages, nous ne gagnerons pas la guerre contre le Hamas. Nous voulons gagner la guerre contre le Hamas. C’est pourquoi nous devons faire tout notre possible pour les ramener. Il s’agit de vies humaines. Cela n’a pas de prix, déclare Tibon, qui, le 7 octobre, s’est introduit avec des camarades dans le kibboutz assiégé de Nahal Oz, a extrait son fils Amir et sa famille de leurs maisons et a aidé à sauver plusieurs autres personnes tout en échangeant des coups de feu avec les terroristes.
La trêve d’une semaine, suivie de la reprise des combats, prouve « que l’armée israélienne peut arrêter les combats et les reprendre, pour récupérer nos otages », dit Tibon.
Les frappes israéliennes se poursuivent sur la bande de Gaza, après une nuit de bombardements sans précédent dans le territoire palestinien, selon des journalistes de l’AFP positionnés dans le secteur. Des explosions sporadiques étaient toujours entendues, en provenance d’avions de la chasse israélienne, de l’artillerie et de la mer.
Le ciel au-dessus de la bande de Gaza, où s’entassent quelque 2,4 millions d’habitants privés de tout, était rouge et orange, embrasé par les explosions et les couleurs des incendies déclenchés par les frappes. Ces frappes, que l’armée israélienne a annoncé avoir intensifié d’une manière très significative, une ampleur inédite depuis le début de la guerre.
400 cibles souterraines
L’armée israélienne a annoncé avoir tué plusieurs terroristes du Hamas et frappé 150 cibles souterraines dans le nord de Gaza. Durant la nuit, les avions de combats de Tsahal, armée israélienne, ont frappé 150 cibles souterraines dans le nord de la bande de Gaza, dont des tunnels utilisés par les terroristes, des sites de combat souterrains et d’autres infrastructures souterraines.
Des milliers de bâtiments détruits
Les bombardements israéliens ont changé le paysage du nord de la bande de Gaza, selon le porte-parole de la Défense civile à Gaza, territoire contrôlé par le Hamas. Des centaines d’immeubles et de maisons ont été entièrement détruits et des milliers de logements croulés affirme Mahmoud Bassal à l’AFP.
Combats au sol
Le Hamas a fait état de violents combats entre ses combattants et l’armée israélienne, au centre et au nord de la bande de Gaza. Un porte-parole de l’armée israélienne a confirmé de son côté que les forces israéliennes opéraient à l’intérieur du territoire palestinien, conduisant une incursion la nuit.
Les familles des otages inquiètes
Les familles des otages, en majorité israéliens, retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, s’inquiètent du sort de leurs proches, exigent du gouvernement des explications.
Yaffa Adar, 85 ans, dit que les otages ont vécu « l’enfer » en captivité
« J’implore les décideurs, faites libérer les enfants, tout le monde… Je me fais la voix de plusieurs mères et grands-mères pour vous demander : Libérez les enfants maintenant. Je veux les voir maintenant. Pas quand je serai dans un cercueil. »
Danielle Aloni, 44 ans, libérée avec sa fille de 5 ans : « Nous avons été brutalement kidnappées chez nous. Nos filles ont vu des choses qu’elles n’auraient jamais dû voir. Digne d’un film d’horreur. On n’avait aucune notion du temps. On dormait, on pleurait. Chaque jour durait une éternité. »
Après avoir rappelé qu’elle avait des proches encore à Gaza, elle a dit : « Les gens peuvent mourir juste parce qu’ils en décident ainsi. »
Arrêtez cette folie
5 000 enfants auraient été tués selon l’Unicef. L’Unicef tire la sonnette d’alarme sur le sort des enfants palestiniens dans la bande de Gaza. 5 000 auraient été tués des milliers d’autres blessés, rapporte le Fonds des Nations unies pour l’enfance.
L’inaction de ceux qui ont de l’influence permet l’assassinat d’enfants, a accusé le porte-parole de l’Unicef James Elder depuis l’hôpital Nasser de Gaza, dans une vidéo partagée sur son compte X. La situation en matière de santé, de nutrition et d’assainissement s’aggrave de jour en jour, a alerté le porte-parole de l’Unicef, lors d’une conférence de presse au Palais des Nations à Genève.
L’Unicef a appelé à un cessez-le-feu humanitaire permanent.
La bande de Gaza de nouveau l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant, a alerté Catherine Russel, directrice générale de l’Unicef. Avant la trêve, plus de 5 300 enfants palestiniens auraient été tués dans 48 jours de bombardement incessant. Un chiffre qui ne comprend pas beaucoup d’enfants toujours portés disparus et présumés enterrés sous les décombres.
Elle appelle toutes les parties au conflit à faire leur possible pour protéger la vie et le bien-être de tous les enfants où qu’ils se trouvent. Le président turc Erdogan demande à Israël d’arrêter immédiatement cette folie de mettre fin à ses attaques. Des femmes enceintes dans l’enclave bombardée par Israël, comment donner naissance à leur enfant, catastrophiques ?
« La solution en l’instant doit-être un cessez-le-feu » Dans le cas contraire, les conflits armés ne pourront que perdurer y compris sur le sol d’Israël et ailleurs dans le monde. Visionnez cette vidéo ce doit être surement une porte de sortie ici.
Le Panda
Patrick Juan
Ofer Cassif est un membre du Parlement israélien qui lutte pour la paix et la réconciliation avec les Palestiniens et leur droit de retourner dans leur patrie.
Il prédit qu'Israël se condamne non seulement en commettant un génocide contre les Palestiniens et en choquant le monde non-occidental tout entier, mais aussi en armant ses propres citoyens jusqu'aux dents.
Une guerre civile est imminente alors que la société devient de plus en plus extrémiste et que ses institutions démocratiques sont démantelées.
À moins d'un changement rapide, Israël se détruira de l'intérieur.
Israël avait obtenu et ignoré le plan de l’attaque du Hamas du 7 octobre – NY Times
Le renseignement militaire israélien avait mis la main sur un document d'une quarantaine de pages mais avait jugé ce scénario irréaliste
Des responsables israéliens avaient obtenu plus d’un an à l’avance le plan du Hamas visant à mener une attaque sans précédent contre Israël, mais avaient jugé ce scénario irréaliste, soutient jeudi le NY Times sur la base de documents secrets.
Le renseignement militaire israélien avait mis la main sur un document d’une quarantaine de pages du groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas détaillant, point par point, une vaste attaque comme celle perpétrée par des terroristes le 7 octobre qui ont fait environ 1 200 morts en Israël, selon le quotidien américain.
Ce document, qui circulait dans des sphères du renseignement sous le nom de code « Jericho Wall » (Le mur de Jéricho), ne donnait pas de date pour une éventuelle attaque mais en définissant des points précis pour saturer le dispositif sécuritaire israélien puis attaquer des villes et des bases militaires.
Plus précisément, le document fait état d’un barrage de roquettes, de drones détruisant des caméras de sécurité et de systèmes de défense automatisés, puis de terroristes traversant côté israélien en parapente, en voiture et à pied, des éléments au cœur de l’attaque du 7 octobre.
Lors de l’attaque barbare menée contre Israël, près de 3 000 terroristes ont fait irruption en Israël depuis la bande de Gaza par voie terrestre, aérienne et maritime. Ils ont tué plus de 1 200 personnes, dont une majorité de civils, au cours de raids sur plus de 20 communautés frontalières près de la bande de Gaza, massacrant des familles entières dans leurs maisons et au moins 364 festivaliers lors d’une rave en plein air.
Les terroristes ont également enlevé au moins 240 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, qu’ils ont entraînées dans la bande de Gaza où près de 160 sont toujours retenues captives.
Mais il n’était « pas possible de déterminer » si ce plan avait été approuvé « complètement » par la direction du Hamas et comment il pourrait se traduire dans la réalité, souligne un document interne de l’armée israélienne obtenu par le Times.
Or, en juillet, une analyste de l’unité d’élite du renseignement 8200, avait averti qu’un exercice militaire que venait de conduire le Hamas ressemblait en plusieurs points au plan de l’attaque prévu dans le document « Jericho Wall ».
Mais un colonel de la division militaire en charge de Gaza avait écarté ce scénario, le qualifiant de « totalement imaginaire ».
« Je réfute catégoriquement l’idée que ce scénario soit imaginaire (…) il s’agit d’un plan pour une guerre » pas simplement pour une attaque « contre un village », écrit cette analyste dans des mails cryptés consultés par le journal.
« Nous avons déjà eu une expérience similaire il y a 50 ans sur le front sud à propos d’un scénario qui semblait imaginaire.
L’histoire pourrait se répéter si nous ne sommes pas prudents », a écrit l’analyste de manière quasi prophétique à ses collègues, en référence à la guerre de Kippour en 1973.
D’après le Times, si le document « Jericho Wall » a circulé au sein de la hiérarchie militaire israélienne, on ignore si le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son cabinet l’ont consulté.
Le renseignement militaire persistait à croire que le numéro un du Hamas Yahya Sinwar n’était pas intéressé par déclencher une guerre contre Israël, précise le Times, qui a comparé cette faille à celle commise par le Etats-Unis avant les attentats du 11 septembre 2001.
Halevi : L’opération terrestre dans le sud de Gaza a commencé et sera aussi « puissante » que dans le nord
Des habitants du sud de Gaza ont été invités à évacuer * Gallant rencontre une otage libérée et promet de ramener son fils * Des missiles tirés depuis Gaza et le Liban * Tsahal annonce la mort de 2 autres soldats
Au moins cinq combattants en Irak d’un groupe terroriste pro-Iran affilié au Hachd al-Chaabi ont été tués dimanche soir dans un bombardement aérien dans la province de Kirkouk, dans le nord du pays, ont rapporté deux sources de sécurité.
Le « bombardement aérien » dont les auteurs n’ont pas été identifiés a visé un « site » tenu par une faction du Hachd al-Chaabi, coalition d’ex-paramilitaires désormais intégrés aux forces régulières, selon un haut responsable de sécurité à Kirkouk.
La frappe n’a pas été revendiquée mais elle intervient au lendemain d’une mise en garde adressée par le gouvernement irakien aux Etats-Unis contre toute « attaque » sur son territoire.
Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que l’armée étendait son offensive terrestre à « toutes les zones de la bande de Gaza ».
Il a affirmé que, partout où le Hamas opère, Tsahal interviendra.
Hagari a révélé également que le commandant du bataillon Shati du Hamas avait été tué aujourd’hui lors d’une frappe aérienne dans la bande de Gaza.
Il a affirmé que le commandant du Hamas « avait dirigé les combats dans la région de Shati et que les plans visant à attaquer Israël lors du massacre du 7 octobre avaient été mis à exécution sous son commandement ».
« Nous traquons 24 heures sur 24 les hauts dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza. Le but est d’éliminer chacun d’entre eux », a répondu Hagari à une question.
Dans des enregistrements révélés ce soir par la chaîne publique Kan, le chef du Shin Bet, Ronen Bar, déclare que l’agence de renseignement s’en prendra aux chefs du Hamas « au Liban, en Turquie, au Qatar ».
« Le gouvernement nous a fixé un objectif : éliminer le Hamas. Et nous sommes déterminés à le faire, c’est notre Munich », peut-on l’entendre dire dans ces enregistrements, semblant faire référence à l’opération israélienne visant à assassiner les terroristes responsables des attentats de Munich de 1972, qui a duré plusieurs années.
« Partout, à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Turquie, au Qatar », poursuit-il. « Cela prendra quelques années, mais nous le ferons. »
Bar a admis que l’agence de renseignement avait échoué dans sa mission avant l’attaque du Hamas du 7 octobre, mais que le Shin Bet « était désormais sur une tendance ascendante » et tirait déjà les leçons des échecs de cette journée et les mettait en œuvre.
Le chef du Shin Bet a affirmé que les menaces contre Israël au cours de l’année écoulée étaient « sans précédent », et que la plupart d’entre elles n’étaient pas connues du public.
Le Hamas a préparé en 2016 un plan opérationnel visant à une infiltration massive du sud d’Israël, comprenant des attaques contre des villes et des kibboutzim et des enlèvements massifs, a rapporté la Douzième chaîne.
Le plan a été obtenu par la branche du renseignement militaire de Tsahal en mars 2018, indique la chaine, sans citer ses sources.
Le plan d’octobre 2016 prévoyait la destruction de la base de la Brigade Gaza de Tsahal à Reim, l’invasion de la ville frontalière de Sderot et de plusieurs kibboutzim entourant Gaza, ainsi que l’enlèvement d’un grand nombre de personnes – ce que le Hamas a réalisé le 7 octobre dernier.
Le plan de 2016, qui précisait que l’invasion aurait lieu à l’automne, comporterait également plusieurs éléments qui n’auraient pas été mis en œuvre lors de l’attaque dévastatrice d’il y a huit semaines, notamment une occupation des territoires capturés pour une période indéfinie et l’activation de « cellules dormantes » à Jérusalem et en Cisjordanie.
Israël travaillait à l’époque sur une barrière souterraine destinée à empêcher le Hamas de pénétrer en Israël, indique le reportage télévisé, tandis que le Hamas travaillait déjà sur des plans pour une attaque massive à travers la barrière frontalière.
Au cours des presque deux mois qui se sont écoulés depuis que 3 000 terroristes dirigés par le Hamas ont franchi la frontière, massacré 1 200 personnes et pris quelque 240 otages, plusieurs sources ont indiqué que la sécurité israélienne disposait de renseignements considérables et d’autres éléments indiquant une attaque majeure du Hamas, et qu’un ensemble d’avertissements émanant de soldats de surveillance, d’officiers de renseignement et d’autres avaient été ignorés, alors que les hauts gradés militaires estimaient que le Hamas semblait avoir été dissuadé d’une telle attaque et ne cherchait pas à engager des hostilités contre Israël.
L’ancien chef du Mossad Yossi Cohen a déclaré que les opérations terrestres de Tsahal dans le sud de Gaza seront plus délicates compte tenu de la population civile extrêmement dense, notamment avec la présence des habitants qui ont fui les combats dans le nord de Gaza.
« L’évacuation des civils dans le sud de Gaza sera beaucoup plus compliquée », a déclaré Cohen dans une interview à la Douzième chaîne.
« Cela ne nous laisse pas beaucoup de place pour opérer. »
Il a affirmé qu’une telle réalité « rendait la tâche plus difficile pour nous », soulignant également la pression internationale et l’inquiétude des États-Unis quant à la protection des civils.
Cohen a indiqué qu’il était « difficile de dire combien de temps les choses prendront » jusqu’à la fin de la guerre.
« La guerre prendra fin lorsque le Hamas ne nous tirera plus du tout dessus… et lorsqu’il n’aura plus de capacités militaires. »
Il se dit « convaincu… qu’il y a une chose qui a poussé le Hamas à nous parler, c’est l’opération aérienne et terrestre massive de Tsahal », et il estime donc que le retour aux combats est la « bonne chose » pour le retour des autres otages, « et nous n’abandonnerons pas jusqu’à ce que le tout dernier otage soit entre nos mains ».
Cohen a ajouté que le chef du Hamas Yahya Sinwar « voit ce qu’il a déjà perdu », affirmant qu’Israël devait « s’en prendre à lui… cet homme ne devrait pas exister ».
Il a également déclaré qu’Israël « ne voulait pas prendre le contrôle total de Gaza après la guerre », mais a dit qu’il pourrait y avoir une certaine présence sécuritaire, ajoutant que les dirigeants palestiniens et les nations arabes pourraient également jouer un rôle dans la direction de la bande de Gaza à l’avenir mais que l’Autorité palestinienne ne pourrait pas le faire seule.
Le ministre de l’Economie, Nir Barkat, ne votera pas en faveur de la mise à jour du budget de guerre du gouvernement lorsqu’elle sera présentée à la Knesset mercredi, a confirmé le bureau de Barkat.
Barkat a publiquement dénoncé le budget, le qualifiant d’insuffisant pour répondre aux besoins économiques en temps de guerre, et une source proche du ministre de l’Economie a affirmé que le budget, tel que présenté, « conduira à un effondrement économique ».
La communication semble être rompue entre Barkat et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, alors que les deux responsables ne se sont pas parlé depuis leur rencontre la semaine dernière leur permettant de discuter des réserves de Barkat concernant le budget, et Barkat n’a pas assisté à la réunion de leur faction du Likud aujourd’hui, a indiqué son bureau.
Barkat n’a pas non plus voté en faveur du budget lorsqu’il a été soumis à l’approbation du cabinet la semaine dernière.
Le parti de Benny Gantz s’est également opposé à la mise à jour du budget, mais a cité comme préoccupation son rejet à l’idée de permettre que les fonds politiquement promis soient affectés à des besoins non liés à l’effort de guerre.
Sans Barkat et Gantz, le budget peut encore obtenir 63 voix pour être adopté, soit plus que les 61 nécessaires pour garantir son approbation.
Par Andre Damon (revue de presse : WSWS – 4 décembre 2020)*
Vendredi, le New York Times a publié un article démontrant de manière concluante qu’Israël était pleinement informé, et en détail, des plans du Hamas visant à attaquer sa frontière ; plans exécutés le 7 octobre.
Ces révélations montrent clairement que les responsables israéliens, sachant parfaitement où et comment le Hamas allait frapper, ont pris la décision délibérée de ne rien faire, dans le but de faciliter l’attaque.
Ces révélations signifient que le gouvernement israélien a permis et encouragé le meurtre de ses propres citoyens et qu’il est responsable des morts survenues ce jour-là. Cette conspiration criminelle visait à fabriquer un prétexte pour un génocide planifié de longue date contre la population de Gaza.
De plus, il est impossible de croire que les États-Unis n’étaient pas informés des plans du Hamas, dans des conditions où non seulement les services de renseignement israéliens, mais encore ceux de l’Égypte étaient prévenus à l’avance de l’attaque. Tout indique qu’il s’agit d’un complot impliquant Israël, le gouvernement Biden et probablement aussi les agences de renseignement britanniques et européennes.
Le Times a publié cet article lundi, alors qu’Israël lançait une nouvelle vague d’attaques sur Gaza au cours d’une visite d’Antony Blinken. La présence du secrétaire d’État américain avait pour but non seulement d’exprimer le soutien des États-Unis à cette nouvelle attaque, mais aussi de gérer la réponse à la divulgation de ce complot.
Le New York Times écrit que:
Le document d'environ 40 pages, auquel les autorités israéliennes ont donné le nom de code 'Mur de Jéricho', décrit, point par point, le type exact d'invasion dévastatrice qui a entraîné la mort d'environ 1 200 personnes.
Difficile de croire les propos d'Andre Damon face à ces barbaries "Le Panda"
Le document obtenu par les services de renseignement israéliens «décrit méticuleusement la méthode d'attaque, reflétant exactement les événements réels », rapporte le Times. « Il décrit un assaut intense visant à percer les fortifications de la bande de Gaza, à s'emparer de villes israéliennes et à cibler des bases militaires clés. Ce plan a été mis en œuvre avec une précision alarmante, impliquant une utilisation coordonnée de roquettes, de drones et de forces terrestres».
Le Times écrit encore,
« Le Hamas a suivi le plan avec une précision choquante. Le document prévoyait un barrage de roquettes au début de l’attaque, des drones pour neutraliser les caméras de sécurité et les mitrailleuses automatiques le long de la frontière, et des hommes armés devant se répandre en masse en Israël en parapente, en moto et à pied – tout cela s’est produit le 7 octobre ».
En outre, selon le Times, les responsables de l'armée et des services de renseignement israéliens savaient que le Hamas avait effectué une mission d'entraînement exhaustive d’une journée pour mettre en œuvre le plan dans les moindres détails, trois mois seulement avant l'attaque. Le Times affirme,
« L'entraînement comprenait une simulation d’abattage d’avions israéliens et la prise de contrôle d’un kibboutz et d’une base d'entraînement militaire, avec la mort de tous les cadets. Au cours de l'exercice, les combattants du Hamas ont utilisé la même phrase du Coran que celle qui figurait en tête du plan d'attaque ‘mur de Jéricho’ ».
Tout en reconnaissant qu'Israël était pleinement informé des plans du Hamas, le Times cherche à présenter ces révélations comme un alibi, affirmant sans aucune justification que les responsables israéliens avaient simplement commis une erreur.
FOUTAISES LE PANDA
Le journal écrit,
À la base de tous ces échecs, il y avait une croyance unique, fatalement inexacte, que le Hamas n’avait pas la capacité d’attaquer et n'oserait pas le faire. Cette croyance était, selon les responsables, tellement ancrée dans le gouvernement israélien qu'ils ont ignoré les preuves de plus en plus nombreuses du contraire…
L’incapacité à raccorder les indices fait écho à un autre échec analytique survenu il y a plus de vingt ans, lorsque les autorités américaines disposaient de multiples indications que le groupe terroriste Al-Qaïda préparait une attaque.
Non, la décision israélienne de ne rien faire le 7 octobre n'était pas un échec à 'raccorder les indices' parce qu'il n'y avait pas d’indices à raccorder. Les agences de renseignement israéliennes avaient obtenu le plan opérationnel complet de l'attaque du 7 octobre, puis avaient assisté à un exercice d'entraînement de haut niveau du Hamas en vue de réaliser ce plan. Ils savaient exactement ce qui était prévu et ont décidé de laisser faire.
Le Times écrit: «Les responsables de l’armée et des services de renseignement israéliens ont rejeté le plan comme étant ambitieux, estimant qu'il était trop difficile pour le Hamas de le mettre en œuvre ».
Il ajoute: «On ne sait pas si le Premier ministre Benjamin Netanyahou ou d'autres hauts responsables politiques ont vu le document».
OU SONT LES SOURCES REELLES LE PANDA
Cette présentation est absurde. Il est impossible de croire que des informations de cette nature puissent entrer en possession des agences de renseignement sans provoquer l'analyse la plus intense. L’idée qu’après le 11 septembre, des plans d’un si haut niveau aient été cachés au premier ministre est impensable.
Un tel document sera probablement venu d’une source au plus haut niveau du Hamas. Une fois ces précieuses informations obtenues, il aura sans doute été vital de prendre des mesures pour protéger cette source, y compris des contre-mesures pour faire croire au Hamas qu’Israël n’était pas en possession de ces informations.
La suspension de la vigilance aura été le moyen d’envoyer un signal indiquant que le plan du Hamas n’avait pas été dévoilé.
Pour finir, le choix a été fait de permettre à l’opération du Hamas de continuer afin de fournir à Israël un prétexte pour une attaque militaire massive, planifiée de longue date, contre Gaza. Seul Netanyahou pouvait prendre une telle décision.
Les États-Unis, quant à eux, ont immédiatement envoyé une force militaire massive dans la région, annonçant le déploiement de leur plus grand porte-avions et navire d’escorte dans la région dans les 24 heures qui ont suivi l’attaque.
Quand le Times affirme que le fait qu’Israël n’ait rien fait est un «échec des services de renseignement» cela n’a aucun sens, car il s’agit d’un mensonge du début à la fin. Non, les événements du 7 octobre n’étaient pas un échec du renseignement: Israël a remarquablement réussi à prédire exactement l’opération militaire du Hamas. Au lieu d’agir sur la base de ces renseignements, Israël a orchestré un retrait de ses troupes et cessé la collecte de renseignements au moment précis où l’attaque a eu lieu.
Quatre jours après l’attaque du 7 octobre, le journaliste chevronné Seymour Hersh a rapporté que dans les jours précédant l’attaque, «les autorités militaires israéliennes locales, avec l’approbation de Netanyahou, ont ordonné à deux des trois bataillons de l’armée, comptant chacun environ 800 soldats, qui protégeaient la frontière avec Gaza, de se concentrer sur le festival de Souccot» qui se déroulait près de la Cisjordanie.
Hersh cite une source qui lui a dit: «Il ne restait plus que huit cents soldats… pour garder la frontière de 51 kilomètres entre la bande de Gaza et le sud d’Israël.
Cela signifie que les citoyens israéliens du sud ont été laissés sans présence militaire israélienne pendant dix à douze heures.
Ils ont été livrés à eux-mêmes».
Cette cessation d’activité n’a pas seulement rendu la frontière vulnérable aux attaques, elle a encore créé les conditions où des forces militaires ont dû être transférées pour intercepter les attaquants du Hamas dans les zones civiles, créant ainsi une situation où les chars et hélicoptères israéliens ont tiré sans discernement sur les zones civiles, alourdissant encore le bilan des victimes israéliennes.
En plus de la cessation d’activité militaire, Israël avait décidé de mettre son unité de renseignement 8200 hors service les week-ends, ce qui signifie que l’unité de renseignement ayant détecté l’exercice d’entraînement trois mois auparavant n’était pas en service au moment de l’attaque, le samedi 7 octobre.
La révélation qu’Israël avait une connaissance préalable de l’attaque démasque également les médias et l’establishment politique américains.
Ils ont pleinement adhéré aux affirmations d’Israël selon lesquelles il avait été pris par surprise et ont prétendu que les événements du 7 octobre justifiaient le génocide en train de se dérouler dans la bande de Gaza.
Ces révélations montrent que le génocide de Gaza est une conspiration criminelle du régime de Netanyahou et de ses soutiens impérialistes, dont les victimes ne sont pas seulement les 20.000 Palestiniens massacrés, mais la population même d’Israël
(Article paru en anglais le 1er décembre 2023)
VOICI CE QUI PROVOQUE LA MASSE DE FAUSSES INFORMATIONS ALORS QUE DES MARTYRS CROULENT SOUS LE FEU DES ARMES LE PANDA
*Source: WSWS (World Socialist Web Site)
Gaza : comment nommer ce massacre ?
La guerre entre le Hamas et Israëldossier
Le droit international regorge de définitions très précises pour tenter de qualifier la guerre que mène Israël dans la bande de Gaza en réponse aux attaques du Hamas, le 7 octobre, sur son sol. Un débat sur des mots qui ne fait que commencer.
Comment qualifier ce qui se passe à Gaza ?
Il s’agit d’un massacre.
La communauté internationale dans son large ensemble condamne l’ampleur et la violence inouïe qui s’abat sur cette bande de terre surpeuplée.
Mais qualifier ce massacre au-delà du mot qui suggère simplement (et c’est déjà énorme) un nombre de victimes scandaleusement élevé, ne suffit plus.
Jusqu’où aller ? Les termes « crimes de guerre », «génocide», «crimes contre l’humanité», s’ils étaient utilisés, entraîneraient logiquement un bannissement de l’Etat d’Israël et un processus de poursuite devant la justice internationale, dont les Etats-Unis et nombre de démocraties occidentales ne veulent pas entendre parler.
Dès lors, le débat sur les mots est piégé et les puissances occidentales en sont réduites, assez pathétiquement, à exhorter le gouvernement israélien à modérer sa réponse militaire.
Celui-ci, extrémiste et religieux, n’en fait rien.
S’entendre sur les mots est aujourd’hui difficile parce que, depuis deux mois maintenant, trois communautés de pensée se forment et adoptent chacune un champ lexical avec ses termes marqueurs.
Les pro-israéliens, les pro-palestiniens, et ceux qui essaient tant bien que mal d’avoir une vision prenant en compte deux réalités malheureuses.
Les mots du débat sur le conflit sont plus souvent utilisés comme des projectiles ou des drapeaux que comme des éléments d’explication. Il convient donc de revenir aux définitions partagées par le plus grand nombre.
Il s’agit de définitions à la fois juridiques, politiques, d’usage et de convention.
Napoléon disait que l’armée qui arrivait à imposer le lieu de la bataille avait fait la moitié du chemin vers la victoire.
Il en va du champ lexical pour les débats comme du champ de bataille.
Peut-on utiliser les termes de «crimes de guerre» ou de «génocide» ?
Dès le 7 octobre c’est le mot «terrorisme», pour qualifier ou non l’attaque du Hamas, qui a enflammé les réseaux, les écrans et l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Le problème avec ce terme – «terrorisme» – c’est qu’il n’y a pas d’accord pour une définition onusienne.
On peut, dès lors, comprendre que les instances multilatérales ou les agences de presse ne l’utilisent pas.
Mais ce terme est celui qui décrit, dans nos débats, un acte particulièrement violent, destiné à terroriser la population pour atteindre un but politique.
Il semble donc convenir parfaitement à la situation du 7 octobre.
Le terme de «pogrom» est parfois utilisé, s’agissant de l’attaque du Hamas. Si l’on prend la définition du Larousse, ce terme convient : il s’agit en effet d’une «attaque accompagnée de pillage et de meurtres perpétrée contre une communauté juive».
Même si le pogrom est la manifestation du seul antisémitisme alors que l’action du Hamas, dont personne ne peut nier le caractère antisémite, est aussi celle d’un «acteur militaire» contre un «occupant».
Peut-on – doit-on – utiliser les termes de «crimes de guerre» ou de «génocide» ?
Selon l’ONU, un «crime de guerre» comporte un de ces éléments qui déroge à la Convention de Genève de 1949 : le meurtre, la torture, les violences sexuelles, l’esclavage, la persécution, les disparitions forcées.
Ce terme s’applique à l’attaque du 7 octobre et paradoxalement, il décrit mieux la situation de la Cisjordanie que celle de Gaza.
Quant au «génocide», la définition internationalement reconnue par l’ONU se base sur deux éléments. Un psychologique – «l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel» – et un matériel, qui comprend les cinq actes suivants à l’encontre du groupe victime : meurtre de membres du groupe ; atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.
Un «nettoyage ethnique» en cours ?
Bien des critères de l’élément 2 (matériel) sont réunis. La question qui fait débat est celle de l’intentionnalité. Les buts de guerre officiels sont l’éradication du Hamas. Donc le génocide serait exclu…
Mais la teneur de certains débats quant aux buts de guerre, en Israël, et la tendance qu’ont certains ministres à nier l’existence même du peuple palestinien, sèment le trouble et la réalité du terrain à Gaza peut indiquer que l’intention dépasse largement la victoire sur une force politique et militaire.
D’autant que des infrastructures civiles sont détruites, comme si l’on souhaitait que la population ne puisse plus vivre sur ce territoire. Des velléités de réoccupation de Gaza se sont également manifestées, tout comme a été exprimée l’idée de chasser les habitants de ce territoire vers d’autres contrées, installant un sérieux doute sur la sincérité du but de guerre purement sécuritaire.
Dans Libération, l’historien Vincent Duclert, auteur de la France face au génocide des Tutsis : Rwanda (Tallandier) expliquait, le 28 novembre, que l’action d’Israël à Gaza ne pouvait pas être qualifiée de génocide parce que « deux faits sont occultés » : «L’un porte sur l’immédiat : l’opération israélienne est une réponse à l’attaque terroriste du Hamas, et non le déclenchement ex nihilo d’une guerre d’extermination au moyen d’une catastrophe humanitaire intentionnellement créée.
L’autre sur la longue durée : la colonisation israélienne ne résulte pas d’un pouvoir tyrannique faisant du peuple palestinien un ennemi existentiel à détruire absolument. »
Reste le terme « nettoyage ethnique ».
Voilà comment la Commission de l’ONU chargée d’étudier les manquements au droit international en ex-Yougoslavie avait défini ce terme (qui n’est pas une catégorie juridique) : « une politique délibérée conçue par un groupe ethnique ou religieux visant à faire disparaître, par le recours à la violence et à la terreur, des populations civiles appartenant à une communauté ethnique ou religieuse distincte de certaines zones géographiques ».
Bien des éléments, tant en Cisjordanie qu’à Gaza, surtout depuis qu’Israël bombarde le Sud, ne laissant plus de zones de replis praticables, peuvent amener à penser que ce terrible critère pourrait être retenu… Ce débat sur les mots à mettre sur l’action d’Israël ne fait donc que commencer.
Il est d’ailleurs bien plus avancé dans les autres pays occidentaux qu’en France.